Grippe aviaire : Un petit point de l’évolution
Vous n’êtes pas sans savoir que la grippe aviaire a fortement impacté les populations d’oiseaux marins à la fin de l’été. Les colonies, comme celles des Fous de Bassan, n’ont pas étaient épargnées.
Après le mois d’août, nous avions eu des appels réguliers pour des fous et d’autres espèces en mauvaise posture, nous obligeant à prendre des précautions. Il semble que la situation commence à se calmer dans notre secteur.
Ces dernières semaines, les appels concernant les oiseaux marins étaient à la suite des mauvaises conditions météorologiques. Les oiseaux pélagiques se faisaient ramener sur les côtes basques et landaises. Hypothermie, maigreur etc…
Une centaine d’oiseaux marins est arrivée sur le centre en novembre, avec une grande diversité d’espèces.
Un bref coup d’œil sur les accueils du mois de novembre donne une idée de la tendance de cette fin d’année. La plupart sont en mer, les risques de contaminations sont alors réduits. Nous n’avons plus d’appels pour des mouettes, fous et autres dans les terres avec des symptômes particuliers. Il est tout à fait normal de recueillir un grand nombre d’oiseaux pélagiques en début de saison hivernale.
L’équipe d’Hegalaldia a donc pris la décision de réaccueillir la totalité des oiseaux marins, en suivant bien sûr un protocole strict pour éviter des contaminations, et ne pas mettre en péril la vie des animaux déjà présents sur le centre en réhabilitation. Nos équipes font donc un suivi régulier de l’évolution de la maladie sur le territoire national, pour se tenir à jour, voir si les cas de contaminations baissent à l’approche de l’hiver. La collaboration des différents acteurs est donc de mise pour espérer avancer malgré une maladie qui évolue chaque année. Il faut s’adapter, et cela n’est probablement que le début.
Actuellement, il semblerait que la propagation se calme, en comparant aux mois passés. Il reste tout de même des « pics », des contaminations dans certaines régions. Les populations d’oiseaux sauvages semblent moins impactées. Il va donc être important de bien suivre les différents cas tout au long de la saison, tant sur les populations sauvages, que sur les différents élevages.
Nous restons alors très attentifs !